L’Aérogommage : un acteur clé de l’économie circulaire

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L’Aérogommage : un acteur clé de l’économie circulaire

Dernière mise à jour : juin 2025

En 2025, alors que l’urgence écologique ne fait plus débat, privilégier des pratiques respectueuses des ressources naturelles devient indispensable. Parmi elles, l’aérogommage s’impose comme une solution innovante, durable et alignée sur les principes de l’économie circulaire décrits par l’ADEME.


Réemploi plutôt qu’extraction

L’aérogommage est une technique douce de décapage qui redonne vie à des meubles, ouvrages métalliques, pièces industrielles, structures en bois, etc. Au lieu d’extraire de nouvelles matières premières pour produire du neuf, on prolonge la durée de vie des objets existants, réduisant ainsi les déchets et la pression sur les ressources.

Chiffre‑clé : selon les données de l’ADEME sur le réemploi et la réparation, réutiliser un produit plutôt que d’en fabriquer un nouveau permet d’économiser entre 50 % et 80 % d’énergie grise.


Des abrasifs* issus de filières durables

La majorité des abrasifs employés en aérogommage proviennent de déchets valorisés :

  • Verre recyclé, silicates provenant de l’industrie du vitrage et embouteillage ou de l’énergie ;

  • Coques de noix, noyaux d’olive, rafles de maïs – sous‑produits de l’agro‑industrie ;

  • Grenat récupéré des ateliers de découpe au jet d’eau, réutilisé sur plusieurs cycles avant son recyclage final.

Ces flux, autrefois considérés comme « déchets ultimes », s’intègrent désormais dans une boucle de valorisation matière, conformément aux recommandations du guide Intégrer l’économie circulaire de l’ADEME.

*liste non exhaustive


Une réduction significative de l’empreinte carbone

En évitant la fabrication systématique de nouveaux biens et en privilégiant des abrasifs secondaires, l’aérogommage réduit les émissions de CO₂ sur l’ensemble du cycle de vie : extraction, transport, production et fin de vie.

L’outil QuantiGES développé par l’ADEME montre que la réparation ou le réemploi peut diminuer jusqu’à 60 % l’impact GES par rapport à l’achat d’un produit neuf équivalent.


Encourager l’aérogommage : un choix environnemental et économique

Pour les collectivités, entreprises et particuliers, soutenir l’aérogommage, c’est :

  1. Préserver les ressources : moins d’extraction, plus de valorisation.

  2. Créer de la valeur locale : réemploi, maintenance et recyclage génèrent des emplois non délocalisables.

  3. Réduire les coûts : restaurer un support existant revient en moyenne 30 % à 70 % moins cher que de le remplacer.

Des financements (aides à l’investissement TPE‑PME, appels à projets économie circulaire) existent déjà via l’ADEME et plusieurs Régions pour encourager ces pratiques vertueuses.


Passons à l’action !

En choisissant l’aérogommage, nous faisons le pari du réemploi, de la réduction d’impact carbone et d’une économie réellement circulaire. Il est temps de placer cette pratique au cœur de nos stratégies environnementales pour préserver notre planète tout en renforçant notre résilience économique.

Restaurer plutôt que jeter ; valoriser plutôt qu’extraire : c’est tout l’esprit de l’aérogommage.

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